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Santé et sécurité au travail : enjeux et bonnes pratiques pour les entreprises en 2022

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24 Fév 2023

Après deux années marquées par une crise sanitaire pour le moins anxiogène, l'organisation du travail a profondément évolué. Les attentes des salariés envers l'entreprise, également. Selon un sondage mené par Malakoff Humanis, DRH et dirigeants placent la santé mentale en tête de leurs enjeux majeurs pour 2022, suivie du dialogue social, puis de la prévention

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Zoom sur les bonnes pratiques à adopter pour préserver la sécurité et la santé des collaborateurs.

Préserver la santé mentale des équipes : un enjeu sociétal

RPS, burn-out, fatigue psychique : les  manifestations d’une santé mentale abîmée sont nombreuses, à l’instar du volume de salariés touchés. 2,55 millions d’entre eux sont en burn-out sévère, selon la 9ème édition du baromètre de la santé psychologique des salariés en période de crise, éditée par le cabinet Empreinte Humaine. 38 % seraient, par ailleurs, en « détresse psychologique », mêlant symptômes de dépression et épuisement.
Comment prévenir et agir avant qu’il ne soit trop tard ?

• Évoquer le sujet sans tabou

Face à l’ampleur du phénomène, dirigeants et DRH doivent sensibiliser l’ensemble de l’organisation aux risques d’une santé mentale entravée, inciter les collaborateurs à exprimer leur mal-être sans crainte d’être jugés et communiquer.

PwC France et Maghreb a, par exemple, constitué une équipe de psychologues dont l’un d’entre eux intervient régulièrement en conférence auprès de l’ensemble des collaborateurs. Objectif : expliquer les mécanismes psychologiques d’un dysfonctionnement ponctuel et le dédramatiser.

« Cette démarche démontre la normalité d’un mal-être passager, elle pousse les salariés à parler. Parce que le dispositif est incarné par l’un de ses acteurs, il rencontre un véritable écho auprès des équipes », relate Valérie Vézinhet, DRH de PwC France et Maghreb, cabinet de conseil, d’audit et d’expertise juridique et fiscale.

• Définir des règles pour encadrer le télétravail

Parce que le remote est propice à la surconnexion, des règles précises doivent être formalisées. Instaurer une plage horaire durant laquelle l’envoi d’e-mails est strictement interdit en est une. Préciser qu’une question posée ne doit pas donner pas lieu à une réponse immédiate en est une autre.

« Le bénéfice est à la fois physique et mental. Cette discipline cadre les horaires de travail et permet d’installer une routine à laquelle le corps va s’habituer. Elle contribue, également, à préserver la vie sociale et familiale », précise Céline Mechain, VP People chez Platform.sh, société de solution d’hébergement informatique.

• Être attentif aux signaux faibles de fatigue mentale

Humeur changeante, erreurs inhabituelles, sur-réactions comportementales ou surinvestissement professionnel sont autant d’indices qui doivent alerter. Charge aux managers de les identifier, de maintenir le dialogue avec les salariés concernés, et d’alerter les ressources humaines afin qu’elles puissent mettre en place un accompagnement adapté, avant qu’il ne soit trop tard.

Le dialogue social, socle d'une santé et sécurité au travail préservées

La crise sanitaire en a été la preuve : gouvernements, employeurs, salariés, partenaires sociaux et acteurs de la santé publique savent et doivent travailler ensemble afin de proposer un système de sécurité et santé au travail agile et robuste.

L’enjeu est double :

  • améliorer les politiques et les stratégies de santé et sécurité au travail, de leur élaboration jusqu’à leur mise en pratique ;
  • susciter l’appropriation et l’engagement internes, propices à une application rapide et efficace.

Les ingrédients indispensables pour y parvenir : une culture positive de la santé et de la sécurité au travail reposant sur l’inclusion, la participation active de l’ensemble des parties prenantes et l’instauration d’un dialogue permanent, basé sur l’écoute, la confiance réciproque, l’interactivité, l’empathie et le respect.

Le Comptoir des branches de Malakoff Humanis s’inscrit parfaitement dans cette logique. Co-construit avec une vingtaine de partenaires sociaux, il offre la possibilité aux négociateurs de branche de se réunir dans une ambiance conviviale, afin d’échanger sur des problématiques de protection sociale.

Ils peuvent ainsi se retrouver à distance, via un site web dédié, ou en présentiel, au Shack, tiers-lieu situé dans le quartier de l’Opéra, à Paris.

Le Comptoir des branches permet de :

  • Travailler avec sa branche ou entre partenaires ;
  • Assister à des rencontres en ligne ou présentiel ;
  • Produire des contenus pour sa branche ou son secteur (livre blanc, rapports, vidéos…) ;
  • Se former pour maîtriser l’environnement de la protection sociale ;
  • S’inspirer en prenant de la hauteur et en adoptant de nouveaux modes de travail ;
  • Partager un moment convivial.