Restez informé → Dernier numéro du Trait d'Union / mars-avril 2023
L’évolution des usages (mobilité…) et ceux apparus avec la crise sanitaire, notamment la montée en puissance du travail à distance ont fait apparaître de nouveaux besoins télécoms dans les entreprises. La téléphonie s’adapte afin de répondre aux enjeux de mobilité, de flexibilité et de sécurité des entreprises.
La Direction Générale du Trésor souligne dans un rapport de janvier les bénéfices de l’intensité concurrentielle sur le marché grand public : prix parmi les plus bas d’Europe, investissements conséquents et en forte hausse depuis plusieurs années malgré des revenus stables, en lien avec le déploiement de la fibre sur les réseaux fixes. Ces investissements des opérateurs sont parmi les plus dynamiques en comparaison européenne.
La concurrence n’est pas aussi forte sur le marché des entreprises, pourtant essentiel à la numérisation et à leur compétitivité. D’après un sondage mené par l’Arcep, le régulateur des télécoms, en 2021, l’opérateur historique dispose d’une part de marché sur la connectivité fixe des entreprises comprise entre 55 et 60 % ! Une des priorités du régulateur est donc de rendre plus concurrentiel ce marché structurellement plus lent à évoluer à cause d’importantes barrières au changement d’opérateur.
Ainsi, la Fédération EBEN, l’AOTA, Infranum et le CDRT se sont unis pour faire entendre leur voix et appeler le régulateur à saisir l’opportunité de la fin du cuivre pour adopter une nouvelle régulation résolument pro-concurrence et pro-innovation.

Loïc MIGNOTTE
Président
Réservé aux adhérents
Cliquez sur un magazine pour le télécharger