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Être créateur responsable, c’est se projeter sur demain

Dots

11 Déc 2020

EUROSIT est un acteur français de tout premier rang européen dans la création et la fabrication des sièges de bureau et home office. Avec un réseau de partenaires aménageurs distributeurs en région, EUROSIT réfléchit et conçoit les produits de demain. La connaissance et l’écoute des marchés sont primordiales. Mais l’observation des évolutions sociologiques, celles des

Une approche croisée avec des secteurs comme la création artistique iconique (street art par exemple…), la mode et la haute couture, les technologies d’information, le design et la technologie automobiles ou l’architecture des villes nous permet de nous projeter sur les espaces de travail du futur.

• Comment va-t-on travailler demain, et donc pour EUROSIT, s’asseoir demain au travail ?

Pour y répondre, comprenons en premier lieu quelques enjeux sociaux. Il va falloir à court terme faire cohabiter plusieurs générations aux valeurs et centres d’intérêt très différents. Les appartenances sociologiques sont autant de codes à déchiffrer sur les usages et les postures.

L’entreprise doit donc parier sur une véritable mise en scène du travail pour être attractive. A l’heure où la génération Z pense autoentreprise, start-up, le monde comme terrain de jeux, la réalité virtuelle et augmentée comme outil de communication, où les GAFA et BATX en Asie proposent des plateformes de business sans limite ni frontière, l’entreprise doit se réinventer pour être plus prospère, séduisante, pratique et un lieu de progrès et d’enrichissement personnel.

D’un point de vue architectural, l’entreprise peut être verticale (comme une tour) ou – comme c’est de plus en plus le cas – horizontale sous forme de campus (surtout en périphérie des grandes métropoles) où les espaces verts participent de plus en plus à cette plateforme de travail. Par exemple, les terrasses externes ou internes se multiplient, permettent l’oxygénation au travail, sont dotées d’aménagements pour se retrouver ou s’isoler. L’extérieur apparaît comme un miroir aux espaces intérieurs, où l’on retrouve des espaces plus traditionnels comme des salles de réunion, des lieux de passage permettant des rencontres informelles ou d’autres encore plus confidentiels.

Mais plus important encore, aujourd’hui, l’entreprise n’est plus figée, elle est et sera de plus en plus polymorphe. Ce sera un lieu où les acteurs se retrouveront de temps en temps, pour œuvrer pour une même cause avec des missions précises. L’entreprise est et sera encore plus un vecteur de lien social tout autant qu’un lieu de performance et de construction. Dès lors, elle doit dès maintenant proposer divers paysages où le travail existe dans des décors variés, comme des salons, des halls, des bureaux ouverts ou fermés, des bulles, mais aussi des kitchenettes ou des espaces de repos ou de jeux.

L’entreprise n’est plus non plus un lieu unique. Les déplacements de plus en plus problématiques des salariés, le pari environnemental et les luttes contre la pollution invitent, dès lors qu’on s’appuie sur les nouvelles technologies du nomadisme, à envisager de façon accélérée qu’une entreprise puisse être constituée de « satellites » de proximité où se retrouvent des salariés. Cela s’appelle le corpo-working. De même, les lieux de coworking deviennent une réponse à des entreprises désireuses d’optimiser leurs coûts de structure. Ces espaces proposent et continueront de proposer de façon toujours plus technologique et sécurisée, à la fois des lieux de travail isolé, des lieux d’échanges plus ou moins intimes, des espaces de restauration, qui se transforment en lieux de réunion. Les hôtels eux-mêmes, dont un des savoir-faire est le savoir-recevoir, commencent à concevoir ce type d’espaces pour rentabiliser leurs surfaces plutôt utilisées la nuit.

Demain, les écrans pourraient se noyer dans les décors, si tant est qu’ils continuent d’exister, les matériaux eux-mêmes projetteront les images. Les matériaux seront photo-absorbants, les produits devront contribuer à l’absorption du bruit. Les sièges qui seront peut-être mi-siège opérateur, mi-sofa, ou encore bridge, pourront être à la fois pour le bureau et la maison, embarquant ou pas de la technologie, mais simples de réglage voire sans, robustes, durables, et en conformité avec les normes. Ils devront avoir une esthétique en accord avec leur temps. Leurs formes, leurs usages, leurs « services » seront différents. Ces sièges pourront être « plugables » à des stations de travail proposant visio, électricité, elles-mêmes modulables et transformables en box pour un usage seul ou à plusieurs.

Un autre élément du bureau et du siège de demain se rapporte à sa valeur. Privilégiera-t-on l’achat ou la location et donc le réhabilitable et réutilisable par d’autres ? Modularité et multi-usage, confort, liberté, esthétisme et vertu environnementale seront demain, encore plus qu’aujourd’hui, quelques mots forts à intégrer par les créateurs et designers ; et cela en tenant compte des diverses morphologies,  de l’internationalisation des équipes, de leur multiculturalisme, et de l’intergénérationalité, etc…

Une chose est certaine pour terminer, le visage de l’entreprise évoluera encore, et les lieux de travail seront multiples. Les défis créatifs sont donc là, pour que nos futurs sièges soient « naturellement » les réponses aux futurs besoins.

Propos : Didier-Arnaud BOREA – EUROSIT

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